Since March 2020, the world has experienced a forced deceleration. More and more people are linking the Corona pandemic not least with the robbery of man from nature and it has revealed the complete vulnerability of both. We need to address the fact that the virus hits the poorest people in the world, that the pandemic cements the existing gender roles and that many of the self-employed, including artists and scientists, suddenly lose their livelihoods.
Les dimensions sexospécifiques de la pandémie sont nombreuses et d'une gravité étonnante, mais elles ne sont pas nouvelles et ne sont pas surprenantes. En fait, le coronavirus invisible a plutôt rendu visibles les nombreuses lignes de faille déjà existantes dans notre monde hyper-mondialisé et largement dirigé par les entreprises, avec ses injustices économiques, environnementales et sociales, son inégalité et son sexisme persistants entre les sexes, sa xénophobie et son racisme violents, son oppression néocolonialiste et son extractivisme perpétué par des élites financières, politiques et intellectuelles autoproclamées.
En plus de cette crise sanitaire, la pandémie plonge le monde entier dans une crise économique, sociale et politique considérable. Les mesures prises par les pays pour endiguer la propagation du virus, comme la fermeture des frontières, l’interdiction d’importer et d’exporter ont mis en exergue la vulnérabilité des systèmes économiques de nombreux pays et encore plus de ceux des pays africains. Toutefois, cette crise a le mérite de démontrer encore une fois à de nombreux pays africains, la nécessité de revoir leur priorité d’investissement, leur modèle de développement socioéconomique et leur politique publique interne.