Guide du vélo - Sama Vélo
Les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont atteint près de 49 milliards de tonnes équivalent CO2. Elles ont augmenté de 80% entre 1970 et 2010 et les transports routiers sont responsables de 15% de ces émissions.[1]
En 2018, l'OMS classait Dakar comme étant la 2ème ville la plus polluée d'Afrique. Selon Ali Haïdar, expert écologiste reconnu : « Dans l’air respiré à Dakar, nous avons 140 microgrammes/m3 de particules en suspension alors que l’Organisation Mondiale de la Santé conseille de ne pas en dépasser 20. A Paris, ils en sont à 28, hors pollution ...»
L’augmentation de la pollution dans les villes africaines est due en partie au manque de politique de mobilité douce.
Au Sénégal, l’enquête ménage déplacement de 2015 montre bien que 70% des déplacements se font à pieds mais on remarque une absence de piste piétonne - trottoir, ou s’il existe, est occupée anarchiquement par des commerçants, des épaves de voitures etc.
Cette même étude révèle que le taux de motorisation est de 25 voitures pour 1000 habitants qui ne sont utilisées que pour 4% des déplacements quotidiens. Pourtant, Dakar est paralysé aux heures de pointes.
Le gouvernement a lancé plusieurs projets autour des transports de masse, notamment Train Express Régionale (TER Dakar – Diamniadio) et le Bus Rapide Transit (BRT Dakar – Guédiawaye). Sur ce dernier, qui transportera 250.000 personnes /jour, des infrastructures cyclables sont prévues sur le corridor. Ces infrastructures cyclables vont sans nuls doute avoir une incidence positive sur la promotion des mobilités douces plus particulièrement le vélo.
L'étude socio-économique menéesur les représentations de la place du vélo au Sénégal cherche à faire l’état des lieux afin de mieux comprendre et améliorer le plaidoyer pour la mobilité douce en zone urbaine dakaroise dans un premier temps et sur l'ensemble du territoire sénégalais par la suite.
[1] Chiffres clés du climat France et Monde ÉDITION 2017